D'un sentiment a l'autre [PV ERNESTO]

Le soleil sombre lentement derrière les Hautes Montagne. Assise au bord de l’éboulis, je regarde le soleil se coucher tout en songeant a mon clan. A l'approche de l'hiver, les temps sont dur et il faut chasser deux fois plus. Sans compter les démons. Mon regard dériva sur mon poignet, où la mage du clan m'a fait tatouée une protection contre les démons. Les petits éclairs bleu qui faisait penser a un bracelet luisait sous les derniers rayon de l'astre du jour. Avec tout mes responsabilité, Je n'avait pas le temps de chercher un compagnon. Heureusement, j'ai des amis qui sont là pour me distraire sinon j'ai bien peur de finir comme ma mère, totalement asociale et stressée pour une écaille de poisson fêlé. Ernesto et moi, nous nous connaissons depuis toujours... Il m'aide a tout gérer et parfois, il m'offre des collier d'os. J'en porte justement un, aujourd'hui ! C'est un vrai chef-d’œuvre ! Le fils de nerf est si solide que même la charge d'un bison au galop ne le romprais pas. Les petits triangle en os poli accroche la lumière et donne des reflet d'arc-en-ciel. Ernesto fait ces bijoux lui-même.Pour moi, il n'y a pas plus douée que lui.J'ai aussi comme amie Mian, du clan de l'Ours. Nous nous voyons souvent au détour d'une chasse ou autre. Le noir total me sort de mes pensée. C'est fini, le soleil est couché. Je me redresse mais en posant le pied sur un caillou instable je bascula en arrière et tomba dans le vide. Je réussis a m'agripper a une corniche mais mon poids repose sur une seule main. Je ne vais pas tenir longtemps... Horrifié, je crie de tout mes force en espérant que quelqu'un ai remarqué que je mettait beaucoup de temps a revenir. C'est alors que j'entendis des bruit de course...

Ernesto admirait le soleil couchant tout en nettoyant l'un de ses javelots.Il regardait ses armes avec satisfaction.Le soleil descendait lentement dans l'horizon. Ernesto se leva et décida de faire une dernière promenade avant que le soleil ne sombre totalement.Il prit sa lance faite d'os d'ours et se dirigea vers la sortie du camp.Par instinct,il alla aux éboulis.Il se demanda où était Catania car il ne l'avait pas vu de la journée depuis qu'elle était allé chasser de bon matin.La lune froide avait rendu le gibier rare et Ernesto faisait de tout son possible pur aider la jeune chef.Soudain,le monde sombra dans l'obscurité,il semblerait que le soleil s'est couché.Il avait voulu attraper un peu de gibier pour le Clan mais il ne pouvait faire cela dans le noir.Alors qu'il s'apprêtait à revenir sur ses pas.Il entendit des hurlments apeurés.C'était la voix de Catania! Ernesto courut rapidement,ne prenant pas le temps de s'essoufler. La vie de Ctania était sûrement en danger!Il fallait qu'il la sauve!Il arriva aux éboulis et vit une main qui essayait de s'accrocher à une pierre.En vain,la main lâcha prise.Le guerrier fit un bond merveilleux et attrapa la main de Catania. Il la hissa et la posa sur terre ferme.

-Tu vas bien?

Tout se passa dans un étrange brouillard... Des pas... Une main qui me tire sur la corniche... Et une voix...
-Tu vas bien ?
Abasourdie, je ne répondis pas tout de suite.C'est alors que je pris conscience que j’étaie dans les bras d'Ernesto. Rouge de confusion et très gênée, je tenta de me relevée mais je ne réussis qu'a retombée la où j’étaie faute que mes jambes puisse me porter. Je me rappelle alors qu'il attendais une réponse.
-Heu... Je..Ne... Non, ça vas, je n'est rien... C'est le choc...Merci...Merci beaucoup... Dit-je d'une voix tremblante.
Je me sentait troublée par son regard bleu ciel qui m'observais. je rougis et tourna la tête. Je me sentait bien là, seule avec lui mais il faillaient rentrer car la nuit était déjà là.
-Il...Faudrait penser a rentrés, non ? Je commence a avoir froid...
Je tenta de me mettre debout mais je n'y arrivais pas... Je devais me rendre a l'évidence : il allais devoir me porter...

La chef était encore sous le choc.Apparemment,elle ne savait ce qui se passait mais la question d'Ernesto la fit sortir de sa rêverie.

-Heu... Je..Ne... Non, ça vas, je n'est rien... C'est le choc...Merci...Merci beaucoup...

Elle tremblait car elle avait certainement froid.Il fallait qu'il la ramène au camp.

-Il...Faudrait penser a rentrés, non ? Je commence a avoir froid...

-Tu peux te relever? demanda-t-il.

Il l'aida mais cela fut en vain.Elle trébucha.

-Ton pied est certainement cassé.Tu ne pourras pas aller au camp alors que ton pied est dans cet état.

Ernesto prit des bandages et les mit sur le pied de Catania.Ensuite,il la porta sur son dos et s'empressa d'aller au camp car l'obscurité grandissait à chaque instant.

-Ton pied est certainement cassé.Tu ne pourras pas aller au camp alors que ton pied est dans cet état.
Je me sent extrêmement gêner durant tout le trajet. Je ne cesse de me demander pourquoi il était près de l’éboulis, mon endroit préférer. Le vent souffle fort et fouette mon visage. De la terre c'est accroché a mes vêtements et mes botte en peau sont déchirés a plusieurs endroit. Mon état fait peine a voir... Arrivée a ma hutte, Ernesto me dépose sur mon lit de fourrures de rennes. Il s'attarde un instant, me regarde et attend. Je ne sais que faire, je suis comme paralysée... Il semble vouloir que je dise quelque chose mais je ne bouge pas... Alors il s'en vas... Je suis déçue et j'ai envie de le rappeler... Je me rend compte tout a coup que la lumière de la lune ne passe pas par l'entrée... C'est Ernesto qui est de dos !

Ernesto se dirigea rapidement vers le camp,de peur que l'état de sa jambe.Quand il arriva à la hutte du chef,il mit Catania sur son lit,lui mit des bandages supplémentaires et quelques plantes.Il s'assit dans un coin pour surveiller la blessée.Il la fixait de ses yeux bleus.Il se sentait comme entrant dans un monde fantastique.Ses yeux étaient incroyables!Ernesto pouvait rester comme cela le jour entier mais il se rappella ses devoirs alors il se leva puis se dirigea vers la sortie quand une voix l'arrêta:
-Attends!
C'était la voix de Ctania.Ernesto se retourna puis rentrit dans la hutte:
-Qu'y a -t-il?

-Attends !
Ça à était plus fort que moi.. Je n'ai pus m'empêcher de le rappeler... Mais qu'es que j’attends, en faite ?! Qu'il me dise qu'il m'aime ? Ça n'arriveras jamais ! Qu'il m'embrasse ?! Autant rêver ! Que je suis bête... Je vais rester pétrifier devant lui sans rien pouvoir lui dire... J'espère qu'il ne m'en voudras pas... Parce que je crois que je l'aime... L'amitié est devenue amour... Ernesto se retourne et je sent l'angoisse m'envahir... Il arrive vers moi... Que faire... Il est a côté de mon lit.. Haa ! J'ai l'impression que je vais m’évanouir ! Et si je...
-Qu'y a -t-il ?
Que faire ?! Que répondre, que dire, que... Déjà, calme-toi Catania... Ensuite, réfléchi sans paniquer... Heu... Non... Poubelle... Je sais !
-Heu... Je... J'aime... Ton collier que tu m'a donnée !